Retour sur le samedi 21 mai

 Dans le Finistère chaque année, près de 700 scolaires des collèges et lycées se présentent au Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD), concours puissamment soutenu par le comité départemental du CNRD présidé par Laurent Héry.

Samedi 21 mai à Quimper, à 11h00 une cérémonie d'hommage à Jean Moulin rue René Madec s'est tenue sous la présidence de Philippe Mahé, Préfet du Finistère en présence de Mesdames Isabelle Assih, maire de Quimper et Annaïg Le Meur députée de la circonscription.

L'après midi, la remise des prix présidée par Philippe Mahé, Préfet du Finistère s'est déroulée au Chapeau Rouge. Madame Isabelle Assih maire de Quimper était également présente ainsi que Madame Guylène Esnault, directrice académique des services de l'Éducation nationale (DASEN), de Patrick Lamour, directeur diocésain de l'enseignement catholique (DDEC), Alain Bodivit, Résistant du pays fouesnantais dans le réseau Vengeance et de nombreuses autres personnalités : Sylvain Le Berre Directeur départemental de l'ONACVG, Dominique Pette Président de l'Association nationale de membres de l'Ordre national du Mérite, Gildas Priol Président de l'association Brest 44, François Fouré, Délégué des amis de la Fondation de la Résistance et Délégué général du Souvenir Français pour le Finistère...... 

A noter les brillantes participations du Lycée naval et de l'école des Mousses. 

Après avoir présenté le palmarès Hervé Guirriec qui seconde Laurent Héry, a lancé la remise des prix aux lauréats, conclue par Monsieur le Préfet.


 Le Concours national de la Résistance et de la Déportation a été institué officiellement en avril 1961 par Lucien Paye, alors ministre de l'éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés. C'est une épreuve scolaire qui s'appuie sur l'enseignement de l'histoire (et notamment de l'histoire des mémoires) de la Résistance et de la Déportation. Pouvant être abordé de manière interdisciplinaire, il a pour objectif de perpétuer chez les jeunes générations la mémoire et l'histoire de la Résistance et de la Déportation, afin de leur permettre de s'en inspirer dans leur vie d'aujourd'hui en s'appuyant sur la formation et les leçons historiques et civiques que leur apporte l'École. Il s'inscrit ainsi dans l'éducation à la citoyenneté.

Le CNRD repose ainsi sur trois démarches convergentes qui lui confèrent une dimension particulière :

  • Une démarche scientifique : ce concours est l'occasion de faire entrer, chaque fois que c'est possible, les résultats de la recherche dans les contenus des enseignements.

  • Une démarche didactique : fortement adossé aux programmes d'histoire et de géographie, doté d'une composante civique forte, le concours s'inscrit dans la continuité des apprentissages et sa préparation peut réunir plusieurs disciplines.

  • Une démarche pédagogique : ce concours permet de dégager des approches nouvelles, d'encourager le travail d'équipe, de construire des ressources inédites, de diffuser des études de cas en direction de l'ensemble des collègues et des établissements.

Ce concours est ouvert aux élèves des établissements publics et privés sous contrat (classes de troisième des collèges, lycées d'enseignement général et technologique, lycées professionnels). Plus de 42 000 élèves présentent ce concours tous les ans.