Concarneau

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Comité du Souvenir Français de Concarneau

Présidente du comité : 

Mathilde ILLICH SCHEIDECKER

adresse mèl: sf.concarneau@gmail.com 

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24   février 2024

Remise en activité du comité de Concarneau

 Le comité du Souvenir Français de Concarneau a été mis en sommeil en 2022. Demeurant sans président, il devait être fermé le 31 décembre 2023. Mathilde Illich Sheidecker récemment installée à Concarneau, a relevé le défit consistant à réveiller son comité et à en prendre la présidence. 

 C'est ainsi que le samedi 24 février dernier à 10h00, à la maison des associations, elle a organisé "le premier petit déjeuner du Souvenir Français de Concarneau". Ce moment sympathique a permis de renouer les relations entre les adhérents et d'évoquer les projets pour 2024. Après s'être présentée et avoir accueilli Marc Bigot, Maire de Concarneau et Quentin Le Gaillard, son conseiller municipal délégué à la jeunesse et aux relations citoyennes, Mathilde invite les adhérents présents à renouveler leurs cotisations pour l'année 2024. Elle insiste ensuite sur l'importance du passage de Mémoire auprès des enfants. Elle compte aussi sur tous pour exprimer leurs idées et leurs ressentis devant l'actualité qui met bien malheureusement en avant l'importance de la Mémoire de celles et ceux qui sont Morts pour la France. Chacun doit pouvoir apporter sa pierre à la reconstruction du comité.

 Nolwenn Kerdraon, professeure d'Histoire présente ensuite la force mémorielle du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Elle insiste sur l'importance de cette épreuve qui permet aux élèves de faire un réel travail de mémoire durant plusieurs semaines en amont de l'épreuve. Ils comprennent ainsi leur devoir de Mémoire et cheminent sur la construction de leur citoyenneté. Chaque années plus de 40 000 élèves dont 600 dans le Finistère, présentent ce concours.

 François Fouré Délégué général du Souvenir Français pour le Finistère, présente les grandes actions menées en 2023 dans le département. Il évoque le Projet de stèle en Écosse à la mémoire des 31 marins du LONGWY, bâtiment torpillé le 4 novembre 1917 qui a sombré au large de Girvan. Seuls 4 corps se sont échoués sur le plages. Ce projet est mené en partenariat avec le Conseil départemental et bientôt celui de la Région Bretagne. Un cagnotte a été créée sur le site afin de recueillir des fonds.

 Il montre ensuite les places et les responsabilités respectives pour la gestion et l'entretien des nécropoles militaires, Verdun, la Somme... des carrés militaires mixtes, Kerfautras à Brest, Saint Marc à Quimper.... et des carrés municipaux de chaque commune. Il fait le point sur la campagne d'inventaire des tombes de celles et ceux qui sont Morts pour la France. Cette action s'inscrit dans le cadre de la convention tripartite Ministère des Armées - ONaCVG - Souvenir Français. La place et l'engagement des maires sont fondamentaux. À Concarneau, chacun doit pouvoir participer à cette campagne. Puis, complétant l'intervention de Nolwenn Kerdraon, il rappelle que le Souvenir Français est une association agréée par l'Éducation nationale. Il présente le voyage mémoriel sur les plages du débarquement et la visite du mémorial de Caen offert aux élèves lauréats finistériens du CNRD. Il met en avant la cotisation de chaque adhérent qui participe ainsi directement au financement de ce voyage et donc à la formation mémorielle des scolaires. Les adhésions à l'association sont donc de première importance.

Enfin, il termine son intervention en évoquant le nouveau projet d'Enseignement Moral et Civique présenté par Mark Sherringham, président du conseil supérieur des programmes de l'Éducation nationale. Ce texte prend en compte la notion mémorielle dans la construction de la citoyenneté. L'introduction de cette notion avait été proposée par Mesdames Graziella Melchior et Mélanie Thomin ainsi que Messieurs Jean-Charles Larsonneur et Philippe Paul qui participaient au congrès départemental du Souvenir Français le 18 novembre dernier à Lesneven. Le document sera prochainement présenté à la signature de Madame la Ministre..

À l'issue des exposés, Jacques Le Crane, porte-drapeau depuis plus de 20 ans, a confié le drapeau du comité du Souvenir Français de Concarneau à Thibault …. utilisant la formule rituelle, «tu porteras nos couleurs avec honneur et fierté...». Le Délégué général lui remet la médaille de vermeil pour la qualité de son engagement et de ses services rendus à l'association. La médaille d'argent est remise à Marilyn Le Bourvellec et à Roland Jonot respectivement responsables des réseaux sociaux et de la logistique de la délégation générale. Enfin, il remet celle de Bronze à Mathilde pour son dynamisme, sa volonté et son engagement dans la reprise du comité de Concarneau. Il valide officiellement sa prise de présidence et la constitution de son bureau avec Marilyn Le Bourvellec sur la fonction de secrétaire et Thibault..... sur celle de Trésorier-Porte drapeau.

 Les sujets de l'ordre du jour étant épuisés, la présidente appelle chaque adhérent à s'investir dans les missions du Souvenir Français en y apportant sa participation, quelle qu'elle soit. Elle a besoin de tous les adhérents. Elle insiste sur la place des jeunes dans cette action et clôt l'assemblée générale en proposant à Monsieur le Maire de prendre de parole. 

 Monsieur Marc Bigot se félicite des projets mémoriels pour la ville. Au-delà, il constate que la Mémoire est source d'avenir, ancrée dans les territoires confiant ainsi aux maires une place stratégique.Contact : sf.concarneau@gmail.com

Article Ouest France du 11 mars 2024

À 28 ans, elle reprend le flambeau du Souvenir français à Concarneau et le sauve

Mathilde Illich-Scheidecker, 28 ans, originaire du Var, est la nouvelle présidente du comité du Souvenir Français de Concarneau (Finistère). La conservation du devoir de mémoire pour les jeunes générations figure au rang de ses priorités.

Présidente à la tête du comité du Souvenir Français de Concarneau (Finistère), Mathilde Illich-Scheidecker, 28 ans, n'a qu'un credo : Éviter que la mémoire ne s'éteigne. On a sauté deux générations en matière de transmission de la mémoire. Aujourd'hui, la jeune génération prend le relais et l'on se rend compte que les grands-parents ont besoin de transmettre.                                                                                                                              Un engagement familial                                                                                      Fraîchement validée dans ses fonctions, celle qui avoue aimer « les choses qui ont du sens » baigne depuis l'enfance dans l'univers mémoriel. Grâce, notamment, à son grand-père Alain Illich, délégué général de la section du Souvenir Français du Var. Récemment installée à Concarneau, Mathilde Illich-Scheidecker a ainsi sauvé le comité du Souvenir Français de Concarneau de l'oubli mis sur pied par François Hoff il y a quinze ans. Mon grand-père, dans le cadre de ses fonctions, a toujours associé ses enfants et petits-enfants à ses activités. Il me faisait lire des témoignages lors de cérémonies. Cela marque. Comme lui, j'ai à cœur d'impliquer le comité dans la conservation du devoir de mémoire pour les jeunes générations , déclare Mathilde Illich-Scheidecker.

Aussi, tout naturellement, lorsqu'elle apprend le risque de disparition du comité concarnois, fin 2023, elle en prend les rênes, avant d'être confirmée dans ses fonctions le 24 février dernier lors de l'assemblée générale au cours duquel elle a organisé le premier petit-déjeuner du Souvenir Français de Concarneau.

« Se souvenir, c'est aussi ne pas reproduire les tragédies du passé »

« Le Souvenir Français ne doit pas s'arrêter aux deux guerres. Se souvenir, c'est aussi ne pas reproduire les tragédies du passé », confie Mathilde Illich-Scheidecker. Et elle peut compter sur les membres du comité. Fort d'un effectif d'un peu moins de 30 adhérents, le il compte quelques trentenaires et des retraités témoins de l'Histoire. Nous sommes dans une dynamique, à Concarneau, destinée à transmettre l'Histoire. On interpelle les adhérents afin qu'ils interviennent dans les écoles. Des contacts ont été pris avec une professeure d'histoire-géographie du lycée Pierre-Guéguin , confie la présidente.

Le comité sera investi dans les commémorations des 80 ans de la Libération de Concarneau. Avec, pourquoi pas, une exposition de vieux véhicules d'époque. Nous avons aussi le projet, avec la délégation du Finistère, d'ériger une stèle en Écosse à la mémoire des 31 marins du Longwy, bâtiment torpillé le 4 novembre 1917 qui a sombré au large de Girvan. Seuls quatre corps se sont échoués sur les plages , évoque la présidente.

Contact : sf.concarneau@gmail.com 



11 novembre 2023

Cérémonies de l'Armistice de la guerre 1914-1918 

Ce matin devant le monument aux morts du cimetière de Concarneau pour ce 11 novembre : Prise de parole de la nouvelle présidente Mathilde ILLICH SCHEIDECKER du comité de Concarneau pour le Souvenir Français  


11 novembre 2022

Cérémonies du 11 novembre à CONCARNEAU

En ce 11 novembre 2022, le comité de Concarneau était présent aux cotés des élus et des associations patriotiques afin de commémorer l'Armistice, et rendre hommage à tous les morts pour la Farnce.

Le programme de la matinée s'est déroulé en trois étapes:

Tout d'abord à 9h45 à LANRIEC, ou le cortège s'est dirigé de la mairie au cimetière.

Puis à 10h5, à BEUZEC-CONQ au monument aux morts.

Et enfin, le cortège s'est rendu au cimetière de CONCARNEAU


25 août 2022

Cérémonie de la Libération de Concarneau

Ce matin les membres des associations patriotiques ont déposé des gerbes sur les 7 stèles du souvenir réparties dans Concarneau et les environs.Chaque année la même émotion nous étreint sur le moment de célébrer tous ensemble la commémoration de ce qui restera comme l'un des moments déterminants de l'histoire de Concarneau.Les propos d'aujourd'hui, tenus par le maire de Concarneau, Marc Bigot, ont été inspiré d'une plaquette éditée il y a quelques années par la ville de Concarneau, qui s'intitule "Concarneau sous l'Occupation" et qui développe toute cette période de l'occupation :«Des escarmouches ont eu lieu chaque jour. Concarneau est bombardé par les canons américains, les allemands ripostent, l'encerclement se renforce autour de la garnison ennemie. Le 18, Otto commandant de la garnison allemande se rend aux américains avec une partie de ses hommes. Le 19 août, les américains décident l'attaque de la ville et demande aux Francs-tireurs et partisans de commencer le mouvement. Les chars, plus rapides, devaient les rejoindre à l'entrée de la ville. Les chars ne viendront pas. Les FTP vont tenir pendant 6h la moitié de la ville, Georges Le Coz, Louis Guillerme, René Rioual détruisent un petit poste aux abords de la Kommandantur. Georges Le Coz est blessé par des éclats de grenade. A leur retour, les américains ont disparu, ils ont pris la direction de Lorient.Du 20 au 24, suite d'escarmouches, Louis Tudal, Alain Hamon, Yves Le Moal sont blessés.Le 24 août une terrible nouvelle se répand : Monsieur Krebs, maire de Lanriec, chef du mouvement Libération a été tué par les allemands, c'est la consternation générale. Les circonstances de sa mort font penser qu'il était surveillé de près par les allemands, puisque c'est chez lui, dans sa maison, alors qu'il surveillait aux jumelles les sorties du port, qu'il a été frappé de plusieurs balles de mitrailleuses à la tête.Ce même jour, en l'absence des américains, les groupes Vengeances et Libération décident d'intervenir sur Kervinion. L'attaque est minutieusement préparée, les premiers coups de feu éclatent vers 18h30. Les positions ennemies sont contournées, les allemands se rendent vers 19h30. Aussitôt Kerviniou est occupé, les 24 prisonniers allemands sont conduits à Trégunc, où les blessés seront soignés. Le matériel, les armes sont récupérées. Quelques heures plus tard, les allemands du Cabellou reviennent en force. Les fusils mitrailleurs des maquisards s'enrayent et font évacuer cette position après un lourd combat qui aura coûté 2 hommes à la résistance : Louis Sellin et Lucien Picard.Dans la nuit du 24 au 25, vers 23h, une patrouille de 6 hommes en reconnaissance, constatent le départ des allemands de Kerviniou. Cette position est réoccupée.Plus tard on entend de fortes explosions. Avant de fuir Concarneau par la mer, pour gagner la poche de Lorient, les troupes ennemies ont voulu faire sauter les quais. Les dernières troupes allemandes ont donc choisi, grâce aux forces des maquis, d'abandonné la lutte et de fuir.Dès 6h du matin, le 25 août, les Résistants entrent en ville, en patrouille d'abord, car il faut encore se méfier, mais la ville est bien désertée de ses occupants.A 7h, le drapeau français est hissé sur l'Hôtel de ville : Concarneau, Lanriec, Beuzec sont totalement libérés.Les résistants se rassemblent place de la mairie et voient avec beaucoup d'émotions, les 3 couleurs flotter sur le ciel Concarneau. »


8 mai 2022

Cérémonie du 8-Mai à Concarneau

Après deux cérémonies devant les monuments aux morts de Lanriec et de Beuzec-Conq, 80 personnes se sont retrouvées devant celui du cimetière du centre-ville de Concarneau, ce dimanche matin, pour la commémoration du 77e anniversaire de la Victoire du 8-Mai 1945. Une cérémonie marquée par la participation de l'équipage du chasseur de mines Sagittaire, et évoquant tant la mémoire que l'actualité. (...) "

« Aujourd'hui, à nos portes, un conflit est en cours »


23 mars 2021

Le comité de Concarneau s'est réuni sous un format restreint à l'occasion d'une courte cérémonie autour de la tombe de François-Didier Hoff au cimetière de Melgven.
La cérémonie était organisée par le comité sous la présidence de Jean-Claude Lebresne qui était accompagné par ses fidèles co-équipiers Jean Calvez et Jacques Le Crane.

On notait la présence de Madame Maguy Baqué, adjointe à la citoyenneté de Concarneau, de Pierre Leroy, président de l'UNC, de Henri Sellin, président de l'Amicale des anciens combattants de Melgven, de Christian Guichard, invité par le Souvenir Français et de 2 porte-drapeaux.  

Né en 1952, François-Didier Hoff a commencé sa carrière militaire à l'âge de 16 ans en entrant à l'École des mousses et a fini capitaine de frégate pilote d'aéronautique navale. Il a été embarqué sur les porte-avions Foch et Clémenceau et a participé à de nombreuse mission opérationnelles comme Saphir ou Prométhée. Décoré de l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur et de la Croix de la Valeur Militaire, il avait décidé de passer sa retraite dans la commune de

Melgven. Il a aussi marqué la vie locale par son investissement au sein des associations, en particulier au sein des anciens combattants comme vice-président de l'UNC de Concarneau. En 2008, il participe à la création du comité local du Souvenir Français. Puis, il devient trésorier de la Délégation générale du Finistère. Il décède le 23 mars 2017.

Dans son allocution Jean-Claude Lebresne a relaté la carrière militaire et les responsabilités de François-Didier Hoff. Citant Saint Exupéry, il a surtout insisté sur le fait qu' « il ne faut pas oublier » 


6 juin 2021

Jeudi 6 juin, le comité de Concarneau du Souvenir Français a organisé au cimetière de la ville, un hommage à 4 Concarnois du Commando Kieffer : Pierre Lereste badge 85, Guy Picou badge 14, Joseph Léon Madec badge 280 et Jean Eugène Maingan badge 262.
Puis il s'est rendu devant les plaques de 4 rues portant les noms de Résistants morts pour la France : Pierre Guéguin, Lucien Hascoët, Théophile Louarn et Yves Berth afin de les fleurir.

A l'issue, messieurs Jean Glemarec quêteur "tout temps" et Jacques Le Crane "fidèle porte drapeau" du comité ont reçu la médaille d'argent du Souvenir Français."  



Pierre LERESTE (dit "Rabiot") Badge N° 85 du commando Kieffer

Engagé volontaire dans la Force Navale Française Libre en 1943 à l'âge de 22 ans, Pierre LE RESTE est volontaire pour les commandos. Il est toujours des missions les plus dangereuses. C'est ainsi que le 6 juin il prend part au débarquement et participe à la libération de Ouistreham, du passage de l'Orne (Pegasus Bridge), puis Amfreville, Bavent et son bois, le passage de la dive et l'Epine. Par la suite il sera de la campagne de Hollande, c'est ainsi que peu après le débarquement des commandos dans le port de FLESSINGUE, le 1er novembre 1944, il effectue seul avec son chef de section une reconnaissance sur l'arsenal de la ville. Leur action permet le contrôle d'une position clé dans la défense de l'ennemi. Pour ce haut fait, il reçoit la croix de guerre avec étoile d'argent à l'ordre de la division.A son retour à la vie civile Pierre LE RESTE travaille à la criée de Concarneau et se marie. Enfant naîtront de ce mariage.


Guy PICOU Badge N° 14 du commando Kieffer

Engagé FNFL (Force Navale Française Libre) le 23 octobre 1941 à l'âge de 17 ans. Il devient quartier maître Fusillier Marin. Il est tireur d'élite. Il est affecté à 20 ans tout juste à la "Troop numéro 1" et prend part au débarquement du 6 juin, à Ouistreham. Il y est blessé par une balle au menton. Il l'arrache avec son poignard, afin de poursuivre l'assaut vers le casino de Ouistreham. Blessé plusieurs fois au cours des combats au point d'être donné pour mort, Guy PICOU est évacué du front le 15 août, en raison de très graves blessures aux jambes provoquées par un lance flammes ennemi.


Joseph Léon MADEC Badge N° 280 du commando Kieffer

Né à Quimperlé le 3 avril 1921 Joseph MADEC s'engage à 17 ans dans la Marine Nationale .

En 1939, il est à bord du cuirassé "PARIS". En 1940 il est affecté sur le "LORRAINE" à bord duquel il reste jusqu'en 1943. Il rejoint alors les Forces Navales Française Libre (FNFL ) en Egypte.

puis gagne la Grande Bretagne avec le 2ème bataillon de Fusiliers Marin. Il se porte volontaire pour suivre le dur entrainement des Commandos. Grâce à sa volonté sans faille et son courage physique, il gagne le titre de commando, le port du béret vert et se trouve affecté au 1er bataillon de Fusillier Marins Commando commandé par le capitaine de corvette KIEFFER. Intégrée aux commandos britanniques cette unité participe à des raids d'abordage souvent meurtriers sur les côtes des pays occupés par les nazis.

Le 24 décembre 1943, Léon MADEC fait partie d'un groupe de 6 commandos qui débarque sur la plage de Gravelines (Nord) pour une action de reconnaissance. La mission accomplie, le mauvais temps ne leur permet pas de regagner la vedette rapide qui doit les ramener en Grande Bretagne. Le Maître Vallerand, chef de raid, tente en vain de regagner la vedette à la nage. Il se noie ainsi qu'un des anglais participant à l'action. À son tour Joseph MADEC tente sa chance mais doit y renoncer en raison du courant et de la température de l'eau.

Commence alors une longue traque car l'ennemi recherche les rescapés. Deux soldats britanniques sont ainsi tués. Joseph MADEC se débarrasse de son béret vert. Il décout poches et insignes de sa tenue de combat et aidé par des fermiers et des mouvements de résistance il regagne sa Bretagne natale. Il rejoint le réseau de résistance "Vengeance" à Rosporden et avec le groupe accomplit plusieurs sabotages de voies de chemin de fer et de lignes téléphoniques. À près le débarquement de Normandie, la résistance réceptionne des parachutages d'armes et Léon MADEC fait l'instruction aux volontaires FFI de la Région.

Rosporden et Concarneau libérés, Léon est promu maître le 1er septembre 1944 et retrouve la solide sphère des Bérets verts du commando Kieffer. Il sera du nombre en novembre 1944 lors de la libération du port de Flessingue en Belgique.

Pour son courage et sa bravoure au service de la patrie, monsieur Joseph Léon MADEC est décoré de la croix de guerre, de la valeur militaire, et de la médaille de la résistance. Il est également chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre National du Mérite.

De retour à la vie civile , Joseph MADEC a travaillé aux douanes et fini sa carrière à Concarneau .