Quimper

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Comité du Souvenir Français de Quimper

Président du comité : Alexandre Volant

adresse mèl via keller-paul@orange.fr

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30 novembre 2023

Mémoire et citoyenneté  

Plus de 600 élèves de plusieurs écoles, collèges et lycées de l'enseignement public et de

l'enseignement privé ont assisté à une cérémonie commémorative qui s'est déroulée à

l'esplanade François-Mitterrand, hier.

4ème édition du rendez-vous « Mémoire et citoyenneté »

Depuis 2019, un rendez-vous "Mémoire et citoyenneté "est organisé dans le Finistère à l'initiative du Ministère des Armées, de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG), de l'Education Nationale, du Souvenir Français et des associations du monde combattant.

Plus de 600 élèves des écoles, collèges et lycées de l'enseignement public et de l'enseignement privé ont participé à la 4ème édition de ce rendez-vous mémoriel voué à l'engagement moral et civique ; rendez-vous qui s'est déroulé à Quimper, le jeudi 30 novembre 2023 devant le Monument aux Morts de l'esplanade François-Mitterrand.

Cette année, les élèves étaient invités à plancher sur les 4 grands thèmes retenus :

— Le camp de Lanniron (ou furent enfermés les coloniaux)

— Jean Moulin

— L'éducation à la défense et à la sécurité globale

— Le quotidien de la seconde guerre mondiale dans le Finistère.

La cérémonie a débuté à 11 heures avec l'arrivée de François Drapé, secrétaire général de la préfecture, sous-préfet du Finistère, d'Isabelle Assih, maire de Quimper, du contre-amiral représentant le vice-amiral d'escadre, préfet maritime pour l'Atlantique, du délégué militaire départemental, de Maël De Calan, président du conseil départemental du Finistère et de madame Guylène Esnault, directrice de l'Education Nationale du Finistère.

En présence de ces autorités civiles et militaires, cette forte mobilisation des rangs scolaires impliquait aussi les associations d'anciens combattants et patriotiques accompagnées de 18 porte-drapeaux, un piquet d'honneur porteur du fanion de la base navale de Brest, une représentation du centre du service militaire volontaire de la base navale, ainsi que de cadets de la gendarmerie, une section d'élèves de l'école de gendarmerie de Ty-Vougeret sise en Chateaulin, une délégation de l'école des mousses et d'élèves du lycée naval, divers élus, sans oublier la présence des membres de  différents services de l'état (gendarmerie, police, pompiers, SDIS ), mais aussi des représentants des communes de Fouesnant, Lesneven et Brest, villes où se sont déroulées les précédentes cérémonies "Mémoire et Citoyenneté "

Les élèves des lycées Brizeux, Chaptal, Ste Thérèse et Kerustum ont témoigné de leurs travaux pédagogiques dans la lecture de textes ou de lettres, à l'image de celles écrites par Jean Moulin.

Le secrétaire général, sous-préfet de la préfecture du Finistère, le président du conseil départemental ainsi que la maire de Quimper ont lu différents messages desquels se manifeste l'impérieuse nécessité de pérenniser la mémoire historique à destination des générations futures. Rappelant « que la guerre se nourrit et se justifie souvent au nom d'idéologies meurtrières », Isabelle Assih a souligné que cette journée était aussi celle de la citoyenneté : « La citoyenneté nous fait grandir, elle s'affranchit des frontières quand elle connaît la paix ».

Les lectures effectuées, s'en est suivi le rituel de la passation du drapeau des collèges et des lycées. Rappelons que ce drapeau avait été remis au sous-préfet par un porteur du Lycée Saint Anne de Brest, ancien établissement détenteur, puis transmis par le sous-préfet à deux élèves du collège de l'Aulne de Châteauneuf-du-Faou. Il est à noter que le drapeau des Combattants Volontaires de la Résistance, présent à cette cérémonie, est confié au Likès conformément à la volonté d'Alain Bodivit, illustre résistant et ancien élève de ce lycée quimpérois. Il sera désormais porté par un élève de cet établissement.

Quatre gerbes ont ensuite été déposées devant le monument aux morts par les différentes autorités accompagnées de jeunes élèves, lesquelles ont salué et remercié les porte-drapeaux à l'issue de la commémoration.

Une vibrante Marseillaise, chantée a cappella, est venue clore cette quatrième édition d'une cérémonie émouvante dédiée à la jeunesse citoyenne.

Notre ami Alain Le Clec'h de l'Union nationale des Parachutistes, en coordination avec la direction militaire départementale, a magistralement assuré sa fonction de maître de cérémonie.

L'UNC « Pays de Quimper » était représentée par Rémy Fabre, André Bozec et André Saliou

Ce fut une très belle cérémonie !

Photos : André Saliou... le reporter photographe en collaboration                                   avec Pierre Jean Rolland.


La 4 édition du rendez-vous « Mémoire et citoyenneté » a eu lieu hier,sur l'esplanade François-Mitterrand. Quelque 600 écoliers, collégiens et lycéens ont participé à ce rassemblement.

Reportages Ouest France et Le Télégramme

Depuis 2019, est organisé dans le Finistère à l'initiative du ministère des Armées (ONACVG), de l'Éducation nationale et des associations du monde combattant.

Un rendez-vous « Mémoire et citoyenneté » 

Écoles, collèges et lycées mobilisés

La 4 édition de cet événement dédié à la jeunesse et aux enseignants a eu lieu hier. Il permet d'appréhender des sujets d'enseignement moral et civique, tels que l'engagement bénévole et la citoyenneté.

Après restitution de leurs travaux pédagogiques, plus de 600 élèves de plusieurs écoles, collèges et lycées de l'enseignement public et de l'enseignement privé ont assisté à une cérémonie commémorative qui s'est déroulée à l'esplanade François-Mitterrand.

« La guerre se nourrit d'idéologies meurtrières »

Ce rassemblement s'est déroulé en présence de François Drapé, secrétaire général de la préfecture du Finistère, d'Isabelle Assih, maire de Quimper et des autorités civiles et militaires. se félicite Isabelle Assih.

« De nombreux établissements ont répondu à l'appel.

Les écoles, les collèges, les lycées… Cette belle mobilisation a été permise par l'implication forte d'un groupe de travail placé sous la présidence du préfet du Finistère, constitué de la Ville, de l'Office nationale des Anciens combattants et victimes de guerre, du ministre des Armées, des autorités de l'Éducation nationale et la direction diocésaine de l'enseignement catholique. »

Elle ajoute : « Souvenons-nous que la guerre se nourrit et se justifie souvent au nom d'idéologies meurtrières. Cette journée est aussi celle de la citoyenneté ».

Ouest-France - Publié le 1/11/2023


Mémoire et citoyenneté avaient rendez-vous avec la jeunesse finistérienne à Quimper

Élèves et élus ont déposé des gerbes lors de la cérémonie commémorative sur l'esplanade François-Mitterrand.

600 jeunes Finistériens étaient rassemblés à Quimper, le 29 novembre 2023, pour la quatrième édition des rendez-vous « Mémoire et citoyenneté ». Cet événement, unique en France, a réuni des élèves d'écoles primaires, de collèges et de lycées dans les locaux du Conseil départemental, de la Préfecture, et de l'Hôtel de Ville pour une restitution de leurs travaux pédagogiques réalisés en amont : Jean Moulin, son amitié avec Max Jacob ; les réseaux de la résistance, la vie quotidienne sous l'occupation, la vie des soldats, le camp de Lanniron à Quimper, autant de sujets qui ont inspiré ces historiens en herbe.

La cérémonie commémorative sur l'esplanade François-Mitterrand à Quimper, a eu lieu en présence de François Drapé, secrétaire général de la préfecture du Finistère, d'Isabelle Assih, maire de Quimper, de Maël De Calan, président du Conseil départemental, de Guylène Esnault, directrice académique des services de l'Éducation nationale, et des autorités civiles et militaires.

La matinée s'est prolongée par une cérémonie commémorative sur l'esplanade François-Mitterrand à Quimper, en présence de François Drapé, secrétaire général de la préfecture du Finistère, d'Isabelle Assih, maire de Quimper, de Maël De Calan, président du Conseil départemental, de Guylène Esnault, directrice académique des services de l'Éducation nationale, et des autorités civiles et militaires.

« La citoyenneté nous fait grandir »

Isabelle Assih s'est adressée aux enfants en leur donnant la mission de perpétuer la mémoire pour les générations futures. « La citoyenneté nous fait grandir, elle s'affranchit des frontières quand elle connaît la paix », a-t-elle conclu. « Il faut se souvenir de ceux qui ont perdu la vie, qui ont été enlevés à leur famille quand la liberté et l'indépendance de la France étaient menacées », a ajouté Maël De Calan.

De magnifiques textes ont été lus par des lycéens, des gerbes déposées au pied du monument, une Marseillaise entonnée a cappella, autant de moments forts pour cette quatrième édition qui s'est prolongée l'après-midi à l'occasion d'un forum autour du travail de mémoire et des commémorations, réservé aux lycéens.

Le Télégramme: Publié le 1/12/2023


11 novembre 2023

Quimper a commémoré l'Armistice de 1918

La cérémonie du 11-Novembre à Quimper (Finistère), ce samedi, a été marquée par une présence accrue de militaires ainsi que par la participation de nombreux enfants et adolescents.

« Ces monuments avaient sans doute valeur de talisman destiné à exorciser l'indicible et afin que celle que l'on nomma la Grande Guerre fût la dernière. Hélas, aujourd'hui et depuis vingt mois, la guerre est de retour en Europe et comble d'ironie, on y retrouve des ingrédients de la Grande Guerre, tels que des tranchés qui figent le front et le rôle déterminant de l'artillerie. »

C'est devant le monument aux morts de l'esplanade François-Mitterrand, à Quimper (Finistère), que s'est déroulée, ce samedi 11 novembre 2023, entre 11 h et 12 h, la commémoration de l'Armistice de 1918.

La jeunesse y était particulièrement représentée : dans les prises de parole, les dépôts de gerbe, le chant. Ainsi, La Marseillaise a été interprétée par quatorze élèves de CM2 de l'école Léon-Blum, accompagnés de leur enseignant et dirigés par le chef de chœur et élu quimpérois, Bernard Kalonn.

Au cours de la cérémonie, neuf décorations ont été remises : Légion d'honneur (quatre médaillés), Médaille militaire (un médaillé), Ordre national du mérite (quatre médaillés).

Cette année, les armées ont accru leur présence aux cérémonies du Finistère : « Pas moins de 2 300 militaires ont été déployés, relève le vice-amiral d'escadre Jean-François Quérat, préfet maritime de l'Atlantique, présent à la cérémonie quimpéroise. Un peu plus de la moitié des monuments aux morts du département aura vu un militaire. C'est une mobilisation particulière. »

Ouest-France Nelly CLOAREC.Publié le 11/11/2023


30 avril 2023

 À Quimper, les victimes et héros de la déportation                   salués lors d'une cérémonie

Dimanche 30 avril 2023, à 11 h, une cérémonie commémorative s'est tenue à Quimper (Finistère) afin de rendre hommage aux victimes et héros de la déportation, survenue lors de la Seconde Guerre mondiale.

La cérémonie finistérienne s'est déroulée devant le monument aux morts situé sur l'esplanade François-Mitterrand, en présence de Christophe Marx, secrétaire général de la préfecture, Philippe Paul, sénateur, et Gilbert Gramoullé, adjoint à la mairie de Quimper. Au total, une centaine de personnes étaient sur place, familles, forces de l'ordres, militaires et portes drapeaux.

Cet hommage a été l'occasion de saluer le peuple ukrainien « dont le patriotisme et la résistance héroïque face à l'agresseur forcent le respect », ont lu au micro deux lycéennes.                                                              Reportage et photos : Ouest France  

Merci à l'UNP 29 de nous avoir communiqué ses photos de la cérémonie à Quimper de la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation 


19 mars 2023

            Hommage aux 25 Quimpérois morts pour la France                                           en Afrique du Nord

Ce dimanche 19 mars 2023, à Quimper, une centaine de personnes ont participé à la cérémonie commémorative du Cessez-le-feu en Algérie.

Ce dimanche, à Quimper, une centaine de personnes ont rendu hommage aux victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. (Le Télégramme/Sophie Benoit)

« Refusant d'être des hommes du passé, les anciens combattants en Afrique du Nord se tournent vers la jeunesse pour lui dire : vous possédez cette richesse, de vivre dans un pays libre, en paix, dans une démocratie fondée sur les valeurs de la République. Devenez acteurs de votre histoire et les bâtisseurs d'une paix à construire chaque jour en ne laissant jamais les esprits s'habituer à la guerre (…). Les générations actuelles ont besoin de repères, elles trouvent au travers de ces dates commémoratives les signes du souvenir sans lesquels tout peuple ne peut bâtir son avenir ». Ce dimanche 19 mars 2023, il n'est pas encore tout à fait midi, lorsque Henri Plouhinec, président départemental de la Fnaca, prononce ces mots au micro.

Face à lui, rassemblée sur l'esplanade François-Mitterrand, à Quimper, une centaine de personnes. Toutes venues célébrer le 61e anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie et participer à la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

Durant la cérémonie, ce sont 25 Quimpérois, « morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1963 » à qui l'assistance rend d'abord hommage. Vingt-cinq noms prononcés à haute voix. Et, pour chacun, le dépôt d'une rose au pied du monument aux morts sur lequel ces identités sont gravées en lettres d'or.

Quatre médailles

Ce dimanche, après le dépôt de gerbes, la minute de silence et La Marseillaise, quatre décorations ont par ailleurs été remises. La médaille de la Reconnaissance de la Nation - Afrique du Nord, a été décernée à Émile Derrien, Pierre Le Duff et Daniel Troquier. Jean Rivoal recevant, de son côté, l'insigne de porte-drapeau.

Le Télégramme/Sophie Benoit : publié le 19/03/2023 


11 novembre 2022

                     Quimper : 300 personnes et 23 médaillés                                à la cérémonie à la cérémonie du 11 novembre

La commémoration du 11 Novembre s'est déroulée ce vendredi sur l'Esplanade François-Mitterrand, à Quimper (Finistère), devant 300 personnes.
Toutes les générations, environ 300 personnes, étaient réunies sur l'esplanade François-Mitterrand à Quimper (Finistère), ce vendredi 11 novembre 2022 pour célébrer l'anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale.

Après la lecture de textes historiques par deux collégiens de la Tour d'Auvergne, c'est le préfet Philippe Mahé qui a pris la parole. « N'oublions pas le destin tragique de ceux qui sont morts. Souvenons-nous des soldats qui ont versé leur sang pour la France. »

À ses côtés, la maire, Isabelle Assih, la députée, Annaïg Le Meur, mais aussi des généraux, des marins-pompiers, des anciens combattants, les jeunes sapeurs-pompiers de Pont-l'Abbé, les cadets de la gendarmerie de Châteaulin, une délégation de préparation militaire marine de Brest, l'école navale  des officiers...

Après le dépôt de gerbes, ce sont 23 décorations qui ont été remises par le préfet. Onze militaires ont reçu la Légion d'honneur, sept l'ordre national du Mérite et trois la médaille de l'ordre du Mérite maritime

Ouest France : Véronique MOSSER.Publié le 11/11/2022


15 octobre  2022

Le Souvenir Français du Finistère a tenu, hier 

son congrès annuel à Quimper

Après avoir déposé une gerbe au monument aux Morts de Quimper accompagné par Messieurs Philippe Broudeur, représentant Madame Isabelle Assih, Maire de Quimper et Jean-Claude Mushingantahé, Conseiller municipal délégué chargé des politiques mémorielles et des relations avec les anciens combattants, François Fouré délégué général a dirigé les représentants des comités présents vers la Maison du département. Ils y furent rejoints par Monsieur Sylvain Le Berre, directeur départemental des services de l'OANCVG. Accueillis par Madame Véronique Bourbigot, vice-présidente, un café leur a permis de faire une pause avant de débuter les travaux. La réunion a permis à Marc Privé d'exposer aux membres présents les bilans d'activité et financier. Marilyn Le Bourvellec a pour sa part montré la présence du Souvenir Français du Finistère sur les réseaux sociaux. Enfin Yann Gauhier a présenté la convention tripartite DMCA, ONACVG et Souvenir Français sur la veille mémorielle. François Fouré a conclu par la participation du SF au Concours National de la Résistance et de la Déportation. Arrivé en fin de réunion, le Président Maël de Calan s'est félicité de la présence de l'association à la Maison du département en indiquant que le Souvenir Français est une association d'avenir. L'engagement est aujourd'hui le sujet majeur de notre société. Il est nécessaire de développer toutes les initiatives permettant de redynamiser ce principe fondamental de la Nation, en particulier dans le domaine de la Mémoire.À l'issue et avant un vin d'honneur offert par le Président, le DG a remis la médaille de vermeil à Jean Calvez, trésorier de Concarneau et la médaille de Bronze à Marilyn Le Bourvellec, précédente présidente et actuelle secrétaire de Guipavas tout en étant chargée des réseaux sociaux. Tous les adhérents se sont ensuite retrouvés autour d'un sympathique et savoureux repas permettant la cohésion entre les différents comités.


8 août 2022

Quimper a célébré le 78e anniversaire de sa libération 

Le lundi 8 août 2022, à 11h, devant le monument de la Libération, sur l'allée de Locmaria. Une cérémonie commémorative durant laquelle Gilbert Gramoullé, premier adjoint à la mairie de Quimper, est revenu sur les faits marquants de ce 8 août 1944 : de l'entrée dans la ville d'un convoi allemand transportant environ 250 soldats, aux combats et escarmouches, durant lesquels les hommes de la compagnie FFI de Briec ont joué un rôle clé. Des hommes, « morts pour la France », dont les portraits étaient exposés, ce lundi matin, devant le monument de la Libération.

Nous remercions la mairie de Quimper pour le partage des photos prises lors de la cérémonie.  

Libération de Quimper : « Ce n'était pas la liesse »

Le Télégramme: Publié le 08 août 2020 

Ancien résistant, Alain Bodivit a participé, à 18 ans, à la libération de Quimper. (Le Télégramme/Jean Le Borgne) 

" Ancien résistant, Alain Bodivit a participé, à 18 ans, à la libération de Quimper. Le 8 août 1944, Alain Bodivit ne l'a pas oublié. Résistant de 18 ans à la libération de Quimper, l'homme se souvient du lourd tribut payé par la résistance, plus que de la liesse.Comme si c'était hier, à bientôt 95 ans, Alain Bodivit garde à l'esprit les derniers moments de l'occupation. Le 8 août 1944, le jeune résistant de 18 ans était à Quimper. « Avec la 7e compagnie, nous étions sur la route de Bénodet à Toul sable. Il y avait un château à l'époque, là où se trouve la chambre de commerce et d'industrie ». Pendant que la cinquième compagnie, « la mieux armée », entrait dans Quimper, « nous étions chargés de bloquer d'éventuels renforts allemands », se souvient-il.

Ce jour-là en fin de matinée, un convoi allemand d'une douzaine de camions transportant 250 soldats entrait dans Quimper. Trois hommes de la compagnie de Briec tombaient sous leurs balles mais la ville était encerclée par la résistance. L'occupant qui tentait de regagner la presqu'île de Crozon était stoppé dans l'après-midi sur un barrage de la compagnie de Briec à Tréquefflec. 

Dans la soirée de cette journée du 8 août, Quimper était libérée.Entretenir la mémoireUne journée de liesse pour une partie de la population. Pas pour Alain Bodivit et ses camarades. Ce jour-là sept résistants et quatre civils tombaient sous les balles. « À la libération, 65 % des résistants n'étaient plus là ; déportés ou massacrés », souligne l'ancien résistant comme il le fait régulièrement auprès des jeunes Finistériens, pour entretenir la mémoire de ce douloureux épisode de l'Histoire.La guerre n'était d'ailleurs pas terminée, aux portes de Quimper. 76 ans plus tard, le Pleuvennois se souvient des combats de Fouesnant. « Notre compagnie est ensuite partie à Beuzec pour combattre les Allemands à Lesven, puis à Telgruc sous les bombardements. »

Entretenir la mémoire

Une journée de liesse pour une partie de la population. Pas pour Alain Bodivit et ses camarades. Ce jour-là sept résistants et quatre civils tombaient sous les balles. « À la libération, 65 % des résistants n'étaient plus là ; déportés ou massacrés », souligne l'ancien résistant comme il le fait régulièrement auprès des jeunes Finistériens, pour entretenir la mémoire de ce douloureux épisode de l'Histoire.

La guerre n'était d'ailleurs pas terminée, aux portes de Quimper. 76 ans plus tard, le Pleuvennois se souvient des combats de Fouesnant. « Notre compagnie est ensuite partie à Beuzec pour combattre les Allemands à Lesven, puis à Telgruc sous les bombardements. »

Une période dont le vieil homme, parmi les derniers combattants volontaires de la résistance, entend continuer à témoigner.


8 mai 2022

À Quimper, près de 400 personnes pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe

Sur l'esplanade François-Mitterrand de Quimper (Finistère), près de 400 militaires, personnalités politiques, écoliers et visiteurs se sont réunis pour commémorer la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale en Europe en 1945, ce dimanche 8 mai 2022.

Le drapeau de l'école navale et sa garde, lors de la 77e commémoration du 8 mai 1945, le dimanche 8 mai 2022. | OUEST-FRANCE

Devant le monument aux morts de l'esplanade François-Mitterrand de Quimper (Finistère), près de 400 personnes se sont recueillies, dimanche 8 mai 2022, pour la 77e commémoration de la date du 8 mai 1945.

Le préfet du Finistère, la députée de Quimper, la maire de Quimper et le vice-amiral d'escadre Le Bas, lors de la 77e commémoration du 8 mai 1945. | OUEST-FRANCE

De nombreux militaires, le préfet du Finistère Philippe Mahé, la députée de la circonscription Annaïg Le Meur, la maire de Quimper Isabelle Assih, mais aussi des figures politiques locales, des écoliers quimpérois et des citoyens, sont venus se souvenir de la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

« Le 8 mai 1945, le fascisme nazi et la guerre en Europe prenaient fin. Il importe que ces pages de l'histoire soient connues et comprises », ont lu deux jeunes filles lors de la cérémonie.

Neuf militaires ont été récompensés de la légion d'honneur, de l'ordre national du mérite et de la croix du combattant lors de la 77e commémoration du 8 mai 1945. | OUEST-FRANCE

Neuf militaires ont également été décorés de la légion d'honneur, de la médaille de l'ordre national du mérite et de la croix du combattant. Avant que des élèves de trois écoles primaires quimpéroises entonnent la Marseillaise.


22 avril   2022

La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule chaque année le dernier dimanche d'avril. En 2022, elle a lieu le 24 avril. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la libération de la plupart des camps, et parce qu'elle ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante. 

Monument aux Morts de Quimper élevé par le Souvenir Français en 1920

24 novembre 2020

À Quimper, un monument aux morts inconnu depuis 1924

Le Télégramme: Publié le 23 novembre 2020

Sur ce monument, 216 noms sont inscrits, ceux d'instituteurs et normaliens du Finistère morts pour la France au cours des deux guerres mondiales. Les noms de cinq femmes également. (Le Télégramme/Pauline Le Morlec)

Derrière la grille, le monument hommage aux instituteurs du Finistère morts pour la France. (Le Télégramme/Pauline Le Morlec)

Au 8, rue Bertrand-de-Rosmadec, se trouve le monument aux instituteurs du Finistère morts pour la France, dans les anciens locaux de l'Inspe. (Le Télégramme/Pauline Le Morlec)

Il n'a jamais été inauguré. De ce fait, la plupart des Quimpérois ignorent l'existence de ce monument aux instituteurs du Finistère morts pour la France. Il n'est connu que de ceux qui ont fréquenté l'école normale de la rue Rosmadec, où il est « orphelin ».

Caché derrière la grille, dans une rue à l'écart du centre-ville, il est à peine visible des passants. Pourtant, il est là, érigé depuis 1924. Il a trouvé sa juste place dans la cour d'honneur des anciens locaux de l'Institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspe), au 8, rue de Rosmadec.

Ce monument rend hommage aux instituteurs et normaliens du Finistère morts pour la France au cours des deux guerres mondiales. « Ça faisait partie de notre décor d'élèves. Il y avait un respect pour ce monument », se souvient François Lahrer, ancien élève de l'école normale des garçons de Quimper et président de l'Association pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine normalien du Finistère.

Cette association s'est créée il y a quatre ans et cherche, depuis, à sortir ce monument de son anonymat. Jamais inauguré, il n'est pas non plus connu et reconnu comme monument aux morts. Son inauguration était programmée en 1924 jusqu'à un conflit au sein du comité d'organisation. « Personne n'a jamais pris l'initiative de relancer cette inauguration ou de la repenser dans un autre contexte », précise François Larher.

Cinq noms de femmes inscrits Sur ce monument, 216 noms sont inscrits. D'abord les 169 de la Grande Guerre (1914-1918), morts au front. Après la Seconde Guerre mondiale, celle de 1939-1945, 47 noms y ont été ajoutés. Ceux des prisonniers, des fusillés, des morts pour faits de Résistance. Et ceux de cinq femmes. Des institutrices, certaines déjà mères de futurs instituteurs, fusillées pour faits de Résistance. Ces noms entourent une sculpture d'Armel Beaufils dont des œuvres sont exposées au Musée départemental breton. Ce monument avait été financé grâce à une souscription publique.

Depuis le déménagement de l'Inspe au Pôle universitaire Pierre-Jakez Hélias des locaux, le monument se retrouve « orphelin », selon le président de l'ASVPNF. « Il n'y a plus d'étudiants, plus de personnel. Le monument est tout seul. Il évolue au fil du temps et des saisons. Dans le mauvais sens ». Les fleurs déposées pour commémorer le 11-Novembre fanent. Et il n'y aura personne pour les retirer.

Que va devenir ce monument ? Pour le moment l'association n'en sait rien. Elle ambitionne de le réhabiliter. Qu'il devienne un monument aux morts officiel. Les membres de l'ASVPNF souhaitent le rendre accessible au public. Et pourquoi pas, que la cour où il se trouve devienne un square. Mais d'autres projets sont prévus pour ce site. Il appartient toujours au Département et sera vendu. Il pourrait accueillir la gendarmerie qui souhaite déménager. L'Opac de Quimper-Cornouaille a fait une proposition d'achat au conseil départemental. Seule certitude : le monument ne sera pas déplacé.


11 novembre 2020

Des commémorations du 11 novembre « nécessaires dans ce contexte difficile »

Les cérémonies commémoratives du 102e anniversaire de l'Armistice de 1918 se sont déroulées ce mercredi 11 novembre 2020 en comité restreint à Quimper (Finistère), comme dans l'ensemble du département.

Ouest France - Léa Esmery Publié le 11/11/2020

Confinement oblige, la cérémonie de commémoration de l'Armistice de 1918 a eu lieu en comité restreint ce mercredi 11 novembre 2020, à 11 h, à Quimper (Finistère). « Dans ce contexte difficile, il est nécessaire d'avoir ces cérémonies », souligne Isabelle Assih, maire de la Ville. « Je n'ai qu'un seul petit regret, que les scolaires n'aient pas pu y être associés cette année. »

Hommage à tous les militaires morts pour la France

La cérémonie s'est tout de même déroulée en présence des porte-drapeaux représentant les associations patriotiques, et des élus. Plusieurs militaires de l'opération Sentinelle étaient déployés aux abords de l'esplanade François-Mitterrand pour sécuriser les lieux. « Aujourd'hui, on rend aussi hommage à tous les militaires morts pour la France, explique le capitaine de frégate Stanislas-Xavier Azzis. Symboliquement c'est toujours aussi fort, c'est une manière pour notre nation de dire que l'on ne fléchira pas. »

Pour Tiphaine Demairy, porte-drapeau de la légion d'honneur du Finistère-Sud, l'essentiel était « que l'on maintienne cette cérémonie. » Ces commémorations marquées par le centenaire de l'inhumation du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe et par l'entrée au Panthéon de l'écrivain Maurice Genevoix sont « particulières certes mais avec toujours autant d'émotion, car il faut se souvenir de nos poilus », conclut le préfet du Finistère, Philippe Mahé.


21 juillet 2019 Quimper

Cérémonie départementale commémorant la journée nationale à la mémoire des victimes de crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux Justes de France.

Allocution de Monsieur Philippe Doucet-Azoulay

« Qui sauve une vie, sauve l'humanité toute entière ! » nous apprennent nos sages'

Nous avons le devoir de protéger la vie,de valoriser l'humanité'

Nous nous devons aussi de témoigner obstinément pour ceux dont il ne reste que le nom et les cendres, pour ceux aussi sans qui l'humanité aurait perdu tout honneur : les justes. Des centaines de rescapés anonymes de la Shoah sont décédés ces dernières années. Un à un s'éteignent les grands témoins de cette tragédie : Elie Wiesel' Claude Lanzmann ou encore Simone Veil et son amie Marceline Loridan-lvens. Leur voix se sont tues mais demeurent leur témoignage et leurs exemples comme preuve tangible et obstinée que l'horrible s'est produit.

La Torah nous fait l'injonction de nous souvenir et dans nos prières revient régulièrement le mot zakhor : « souviens-toi ».

- Je veux que l'on se souvienne de Marc Bloch, très grand historien français' ancien

combattant de la Première Guerre Mondiale, arrêté, torturé puis exécuté par la Gestapo le

16 juin 1944.

- Je veux que l'on se souvienne de Jean Zay, ancien grand Ministre de l'Education nationale assassiné par la Milice le 20 juin 1944.

- Je veux que l'on se souvienne de Georges Mandel, chef de cabinet de clemenceau durant la première Guerre Mondiale et résistant, fusillé le 7 juillet 1944 par des miliciens.

- Je veux que l'on se souvienne de Max Jacob, Poète bien connu des Quimpérois' mort le 5 mars 1944 au camp de Drancy, 5 jours avant sa déportation programmée pour Auschwitz'

Comme la grande majorité des Juifs français, ces figures illustres refusaient de croire que la Patrie des Droits de l'Homme les abandonnerait à la haine antisémite. Qui aurait pu croire que la France raflerait les juifs - femmes' hommes' enfants' vieillards'. invalides, pour les enfermer sans eau, ni nourriture ni soin en pleine canicule dans le vélodrome d'hiver avant de les conduire dans des fourgons à bestiaux dans les chambres a gaz des camps de la mort ?

Des juifs pourtant eurent la chance de bénéficier de l'aide de non Juifs qui, au risque de leurs vies, les sauvèrent. Certains étaient leurs amis, leurs voisins, leurs concierges, leurs boulangers, leurs curés ou de simples anonymes... Ces Justes considèrent aujourd'hui encore, avec beaucoup d'humillté, que leurs actes n'avaient rien d'héroïques, qu'ils étaient simplement ... humains.

La Bretagne n'a pas été en reste durant ces heures sombres ! Car un grand nombre de Bretons ont été, dans ces années terribles, des héros ordinaires en protégeant des familles juives traquées par le régime de Vichy !

- Anne Beaumanoir, était humaine. Agée de 19 ans à peine et avec l'aide de ses parents, Marthe et Jean, ils hébergeront secrètement à Dinan deux enfants et ainsi, ieur sauveront la vie. L'Etat d'lsraël leur a décerné, en 1996, la plus haute distinction civile : le titre de Juste parmi les Nations.

« Juste parmi les nations » désigne dans la tradition rabbinique les non-Juifs ayant au mépris du danger et au péril de leur vie, su garder une attitude irréprochable à l'égard des Juifs unanimement détestés et persécutés à travers l'Europe. Et ce, dès l'époque médiévale, dès les Croisades et jusqu'à nos jours.

lls ont été désignés comme « Justes parmi les Nations » :

- Anne Marie Orveillon, de Jugon-les-Lacs.

- Francine Girot et Césarine Le Floc'h de Rostrenen.

- Elisa et Marie Josse, deux sceurs jumelles de Saint Brieuc'

- François Le Lay ainsi que Guillaume et Marie Le Quéré de Trémel.

- Angèle Breton de Fougères.

- Marie-Louise Charpentier de Rennes.

- Augustine Le May de Buléon.

- Charles et Marie Guy de Pluméliau.

Le 16 juillet 1995, pour la première fois, le Président de la République Jacques Chirac reconnait la responsabilité de la France dans la persécution des Juifs et l'héro'isme des Justes. Mais il faut attendre 2007, pour que la Patrie reconnaissante fasse entrer des Justes au Panthéon parce qu'ils sont la France et ont incarné son honneur.

Ce long processus de reconnaissance des Justes, qui vise à réveiller les consciences et à secouer l'indifférence pose néanmoins une question : L'action des héros d'aujourd'hui est-elle aussi exemplaire que celle desJustes d'hier ?

Les historiens savent que dans leur discipline, comparaison n'est pas raison. Ce ne sont plus les totalitarismes de droite et de gauche qui tuent aujourd'hui mais bien le terrorisme islamiste radical. La majorité des Juifs vivent aujourd'hui en lsraêl et c'est au nom de l'antisionisme, un antisémitisme politisé qui n'avoue pas son nom, que l'on assassine en France des petits enfants juifs et des grands-mères juives.

En 2007, le Président Jacques Chirac déclarait au Panthéon : « Si l'on transige avec l'extrémisme, il faut bien le mesurer, on lui offre un terreau pour prospérer, et tôt ou tard on en paye le prix (...) Face à l'extrérnisme, il n'y a qu'une ottitude : le refus, l'intransigeance.»

En 2017, aux côtés du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour la 75ème  commémoration de la rafle du Vel d'Hiv, le Président de la République Emmanuel Macron affirmait que I'antisionisme « est la forme réinventée de l'antisémitisme (...) Ce sont toutes ces haines qui se fondent sur ce que l'on est, sur d'ou l'on vient, sur ce que l'on croit que nous devons combattre. »

Ce combat, cette attitude de refus attendent toujours leur loi sur la pénalisation de la haine  antisémite et antisloniste, parmitoutes les autres haines. Son enjeu rejoint la nature du combat des Justes : sauver des vies, nos vies, notre humanité commune. Car le combat des Justes d'hier doit être pour nos contemporains une inépuisable source d'inspiration et d'admiration.

C'est pourquoi il ne faut pas les oublier et continuer à les célébrer. Car comme le dit si justement Elie Wiesel : « Qui ignore son histoire est condamné à la revivre ». C'est l'indifférence qui aujourd'hui comme hier assassine. En détournant les yeux, nous sommes coresponsables des tragédies qui s'abattent sur nos frères humains.

Ce qui était vrai dans les années 1940 en France l'est également aujourd'hui. Si l'éducation est fondamentale, si la prévention doit se faire sur les bancs de l'école, les familles, les associations, les artistes et relais d'opinion mais aussi le milieu professionnel sont concernés dans cette lutte en faveur de l'humanité, pour la vie de chacun. Ce combat est le nôtre à tous, au nom, et pour notre humanité.

N'oublions jamais que: « Un peu de lumière chasse beaucoup d'obscurité ! »

Quimper, 21 juillet 2019

25 mai 2019 Quimper 

Remise des prix du concours national de la Résistance et de la Déportation 


11 novembre 2019 Quimper