Pont l'Abbé Pays bigouden

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Comité du Souvenir Français de Pont l'Abbé Pays bigouden

Président du comité : Noël Le Quéré

adresse mèl : souvenir-francais.bigouden@orange.fr  

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1 novembre 2023

                          Le comité de Pont l'Abbé Pays Bigouden                            lors de la quête annuelle du Souvenir Français  


2 septembre 2023

Forum des associations à Pont L'Abbé

Le Souvenir Français du pays Pays bigouden présent au Forum des associations de Pont l'Abbé, merci de votre visite Monsieur Stéphane Le Doaré, Maire de la ville.

Le Souvenir Français du pays Pays bigouden présent au Forum des associations de Pont l'Abbé, merci de votre visite Monsieur Stéphane Le Doaré, Maire de la ville.


19 mars 2023

À Pont-l'Abbé, deux médaillés lors de la cérémonie du 19-Mars 1962

Le maire de Pont-l'Abbé, Stéphane Le Doaré, entouré des deux récipiendaires et des membres des associations patriotiques, ce dimanche 19 mars.

Ce dimanche 19 mars, au monument aux morts, situé au cimetière à Pont-l'Abbé, deux anciens combattants ont été décorés lors de la cérémonie du 19-Mars qui célébrait le 61e anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie. Il s'agissait de deux Pont-l'Abbistes : Michel Tindiller, 80 ans, et Henri Bihan, 83 ans. Le premier a reçu la Croix du combattant, le second la médaille commémorative d'Algérie.

En ouverture, Pierre Le Clech, président de la Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie), a pris la parole. Dans son allocution, il a rappelé le terrible bilan de ce conflit (30 000 soldats morts pour la France) et a demandé aux jeunes générations de développer la culture de la paix. La jeunesse était représentée par les membres du Conseil municipal des jeunes. Léa, 13 ans, a lu un texte dans lequel elle soulignait l'importance du devoir de mémoire. Le maire, Stéphane Le Doaré, a, quant à lui, relayé le message de Patricia Miralles, la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, avant de participer au dépôt de gerbes.

Le Télégramme : Publié le 19 mars 2023


11 novembre 2022

Cérémonie du 11 Novembre : des médailles remises

Beaucoup d'émotion lors de la cérémonie commémorative de l'Armistice du 11 novembre 1918. Une place toute particulière a été donnée aux jeunes, avec la Marseillaise et la Madelon interprétées par les élèves de Jules-Ferry, des poèmes dits par les enfants de Notre-Dame des Carme et un message très touchant du conseil municipal des jeunes.

À l'issue de la cérémonie, plusieurs remises de médailles ont eu lieu. Jean-François Buhannic a reçu la médaille de bronze de l'Union bretonne des Combattants, Michel Rebray a reçu le Croix du combattant, la médaille de la reconnaissance de la nation, et la médaille commémorative de la guerre d'Algérie. René Musiolick, l'insigne de porte-drapeau avec palmes et Danièle Hill, la médaille de bronze du Souvenir français.

Ouest-France : Publié le 14/11/2022  


Treffiagat. Un hommage rendu à Albert Pochat

La médaille de la Résistance à été remise à son neveu (3ème à gauche)

La cérémonie du 11-Novembre a été l'occasion de mettre à l'honneur Albert Pochat.

Arrêté le 12 juin 1944, lors de la rafle effectuée par les Allemands à la suite de l'enlèvement de quatre soldats allemands à Plomeur, le 6 juin 1944, Albert Pochat sera déporté au camp de concentration de Buchenwald puis de Ellrich où il décédera le 18 mars 1945, à l'âge de 22 ans.

La médaille de la Résistance française a été décernée à Albert Pochat et remise lors de cette cérémonie à Yanis, son neveu âgé de 16 ans, en présence de ses parents. Une plaque de la rue qui portera le nom d'Albert Pochat et rappelant le parcours de ce résistant a été dévoilée.

Dans son intervention Nathalie Carrot-Tanneau, maire de Tréffiagat-Léchiagat, a invité à « ne pas oublier ceux qui se sont engagés, en particulier tous nos concitoyens bigoudens qu'ils soient de la France Libre, de la France combattante ou de la France résistante et qui ont participé à la libération de notre pays ».

Ouest-France : Publié le 14/11/2022


1er novembre 2022

Le comité de Pont l'Abbé en action pour la quête ! 

Merci à Danièle. pour le premier jour de quête 2022 à Pont l'Abbé -                                       Il pleut et le vent souffle, comme l'année dernière en somme. Question d'habitude


8 mai 2022

A Loctudy, la cérémonie du 8 mai 2022 commémorant la victoire sur l'Allemagne nazie s'est tenue avec une dimension particulière cette année en raison de l'hommage rendu à Estelle et Noël Arhan, Résistants de la première heure. Durant les jours précédents, Yves Blanchard et François Fouré s'étaient déplacés deux fois plus d'une heure afin de rencontrer les CM1 et CM2 de l'école Jules Ferry et de leur présenter l'épopée des Arhan tout en les invitant à demander à leurs parents de participer à la cérémonie.                                                            Loctudy étant le berceau de la famille Penfentenyo, le commando Penfentenyo de la Marine nationale avait envoyé une délégation qui se trouvait ainsi aux côtés des pompiers et des drapeaux des anciens combattants de la ville.


Madame Sandra Desnos, directrice de l'école, les avaient préparés à cet événement afin qu'ils y prennent la parole. 

Pour en savoir plus sur Estelle et Noël Arhan

Loctudy étant le berceau de la famille Penfentenyo, le commando Penfentenyo de la Marine nationale avait envoyé une délégation qui se trouvait ainsi aux côtés des pompiers et des drapeaux des anciens combattant de la ville. 


1 novembre 2021

Bravo Madame la Vice Présidente pour Pont l'Abbé, retour de la quête ! Merci Danièle

Il y a encore 2 tombes isolées à replacer dans le carré des Morts pour la France.

12  octobre  2021

 En ce 12 octobre 2021, sous le soleil radieux des dunes de La Torche, une cinquantaine de lycéens de première et terminale, ambassadeurs de la mémoire et de la Paix du Lycée Laënnec de Pont l'Abbé, ont rendu hommage aux 15 Résistants de Lesconil exécutés par l'occupant en juin 1944. Encadrés par Delphine Le Floc'h leur professeure, ils ont imaginé et construit ce moment fort mémoriel sous le regard bien veillant de François Fouré qui les a guidés depuis la conception jusqu'à leur retour en classe. 

En présence du Maire de Plomeur, des 1er adjoints de Lesconil et de Pont l'Abbé, de la Proviseure du Lycée et du Président du comité départemental du Concours National de la Resistance et de la Déportation, ils ont assuré la maitrise de la cérémonie avec talent et sens de l'engagement. Ils honorent d'abord la mémoire de ceux qui se sont engagés et qui ont trouvé la mort dans les années noires pour le retour des valeurs de la France libre.

Ils sont trois à prendre la parole. Célia, Faustine et Yann. Célia lance la cérémonie avec brio : "dans l'imaginaire collectif, les dunes et la Pointe de La Torche représentent les vacances, le divertissement, le tourisme balnéaire et le surf aussi, bien entendu. Pourtant, il y a de cela plus de 77 ans s'est joué ici un des trop nombreux drames de la Seconde Guerre mondiale. Ces dunes, sur lesquelles nous nous trouvons, ont, en effet, été le théâtre d'un événement historique marquant pour le Pays bigouden : 15 de ses fils y ont perdu la vie. Du sang a coulé sur ces dunes, le sang de 15 hommes, 15 héros, 15 martyrs. Ils ont été exécutés par l'occupant nazi pour faits de résistance". Yann et Faustine évoquent ensuite le cadre historique de ce drame et les noms des 15 fusillés.

Afin de renforcer la portée de ce message, deux élèves de 1ère, Sol et Zia, recueillent, symboliquement, une poignée du sable de ces dunes où les 15 bigoudens ont perdu la vie. Ce sable finistérien sera déposé dans le Mémorial de Châteaubriant en Loire-Atlantique. La base de ce monument est constituée de 183 alvéoles contenant de la terre prélevée sur les lieux de résistance à travers l'Europe et l'Algérie. 24 sont encore vides.

La cérémonie s'achève avec le dépôt d'une gerbe par Yanis et Charlotte, accompagnés d'Alain Bodivit entré en Résistance à 17 ans en 1943, au sein du réseau Turma Vengeance.

Au moment où les drapeaux s'inclinent, trois rafales de l'aéronautique navale saluent la cérémonie par un passage en basse altitude. Geste de Mémoire ou simple coïncidence, cette synchronisation a hautement impressionné l'assemblée présente et en particulier la cinquantaine d'élèves de 1ère et terminale du Lycée Laënnec de Pont l'Abbé.

18 septembre 2021

Colloque Noël et Estelle Arhan,
Résistants de la première heure à Loctudy
Samedi 18 septembre 2021

Objectif et thématique du colloque

Honorer un devoir de mémoire vis-à-vis de deux résistants méconnus de Loctudy, Souligner la clairvoyance de leur engagement familial, Le replacer dans le contexte historique des premières années de l'occupation en pays bigouden, éclairé par la mémoire des derniers témoins, Souligner et pérenniser leur valeur d'exemple pour les jeunes générations.

On sait que, dès juin 1940, le premier geste de résistance organisé fut le départ de marins volontaires, depuis l'Île de Sein comme depuis de nombreux autres ports de la côte bretonne, pour rallier le général de Gaulle à Londres. D'autres, restés sur place mais n'acceptant pas l'occupation étrangère, commencent à s'organiser dès septembre 1940, de façon relativement informelle au départ, au gré des contacts ou des impulsions de chacun. Ce premier réflexe n'avait rien d'évident. Mais il a ouvert une voie décisive vers le retour de la liberté. Il a été à Loctudy l'honneur particulier de la famille Arhan.

L'activité de Noël et Estelle Arhan dans la Résistance

La famille Arhan, d'origine capiste, est profondément enracinée à Loctudy depuis trois générations, dans le quartier de la cale et la rue du Port, où elle a créé un hôtel au début des années 1900. Estelle Arhan est veuve de guerre et son fils Noël pupille de la Nation, ce qui peut aider à comprendre leur refus instinctif du défaitisme de 1940. Estelle fait ses premières armes dans un réseau d'origine britannique, le réseau Adolphe - Buckmaster, créé dans le Loir et Cher par le receveur des PTT Pierre Culioli. On ignore l'occasion qui la met en contact avec sa section de Quimper, mais on peut très bien imaginer que Culioli ait été avant la guerre un client de son hôtel. Elle figure dans les recrues du réseau comme agent P1 à partir de juillet 1941, avec une fonction « d'hébergement, boîte aux lettres ». Appréciation de Culioli : « anti-allemande de la première heure, s'est mise immédiatement et sans réserve au service de la Résistance, amenant le concours de son fils âgé de 18 ans...»

A peine sorti de l'adolescence, Noël la suit très tôt dans son engagement, d'abord dans Adolphe-Buckmaster, puis dans la Confrérie Notre-Dame-Castille du colonel Rémy. Associé au résistant Pierre Dréau de Lesconil, il organise activement le recueil de renseignements stratégiques. Ceux-ci sont transmis à Londres par ses contacts maritimes et radio. Il s'illustre particulièrement dans le sauvetage d'aviateurs américains abattus dans la région. Il reçoit rapidement des responsabilités exceptionnelles pour son âge, qui s'étendront dans tout le sud-Finistère de Rosporden jusqu'à Carhaix. Repéré par la Gestapo en novembre 1943, à la suite de dénonciations au niveau parisien du réseau, il doit se réfugier dans la clandestinité, d'abord à Pont L'Abbé, puis à Paris à partir de janvier 1944. Il vit là dans des conditions très difficiles, toujours pourchassé par les Allemands, sans abri sûr, sans ressources, et sans tickets alimentaires. A la suite d'un abcès mal soigné à la gorge, il est victime d'une septicémie généralisée et meurt le 6 avril 1944 à l'hôpital Necker. « Mort pour la France », Noël est l'un des trois loctudistes titulaires de la Médaille de la Résistance Française.

Le Comité d'Organisation du Colloque

Il s'est constitué, 80 ans après les faits, à la suite des travaux de recherche d'un groupe de travail initié par Paul Abgrall, proche témoin des événements, au sein de l'association d'histoire locale. Il regroupe des représentants de la Mairie de Loctudy (Maryse Bernicot, adjointe à la Culture ; Christine Barba, adjointe à la démocratie participative) ; des Amis de la Fondation de la Résistance (François Fouré) ; de l'Union Bretonne des Anciens Combattants (Didier Kerjouan, Pierre Dufresnes) ; et de la famille (docteur P.Y. Arhan). Le secrétariat du Comité est assuré par Y. Blanchard.

Les intervenants

  • Christian Bougeard, professeur émérite d'Histoire contemporaine à l'Université de Bretagne occidentale, auteur de nombreux articles et ouvrages sur l'Occupation et la Résistance en Bretagne, dont : La Bretagne de l'occupation à la libération (P.U.R.) ; Histoire de la résistance en Bretagne (Universels Gisserot) ; Occupation, Résistance et Libération en Bretagne en 30 questions (La Geste éd.)
  • Isabelle Le Boulanger, enseignante et chercheuse associée à l'UBO, auteure de Bretonnes et Résistantes - 1940-1944 ; Femmes d'exception sous l'Occupation (Coop Breizh) ; Enfants de guerre dans l'ouest de la France (Coop Breizh).
  • Emmanuel Couanault, docteur en histoire contemporaine, auteur de Des agents ordinaires, le réseau « Johnny » 1940-43 (Locus Solus).
  • François Fouré, membre du comité départemental du concours national de la Résistance et de la Déportation, délégué général du Souvenir Français pour le Finistère, chargé de la page d'histoire locale de la revue municipale l'Estran.
  • Yves Blanchard, secrétaire du Comité, auteur de nombreux articles concernant l'occupation et la résistance en pays bigouden.

8 mai 2021

Le télégramme Publié le 08 mai 2021

À Pont-l'Abbé, trois médaillés à la cérémonie du 8-Mai

Les médaillés : Henri Bihan, Christian Pochic et Jean-François Cariou. (Le Télégramme/Delphine Tanguy)

Pour la deuxième année, la commémoration du 8 mai 1945 s'est déroulée en petit comité, ce samedi matin, en raison de la crise sanitaire. Elle s'est tenue en présence du maire, des présidents des associations d'Anciens combattants et de leurs porte-drapeaux, d'élèves officiers de l'École navale et du sénateur Philippe Paul. Après les dépôts de gerbe au monument aux morts et l'appel à poursuivre le combat en faveur de la solidarité et de la paix, relayé par le président de l'Union bretonne des combattants, Jean Ferey, trois médailles ont été remises lors de la cérémonie.

Henri Bihan s'est vu décerner le titre de Reconnaissance de la Nation, Jean-François Cariou et Christian Pochic, la médaille commémorative d'Algérie, par Yves le Bec, président de la FNACA du secteur Pays bigouden. Ce dernier a pris la décision de démissionner de son poste en raison, dit-il, de l'attitude du bureau départemental à son égard.

 11 novembre 2020 à Pont l'Abbé

Ce 11-Novembre sera particulier à Pont-l'Abbé cette année. Il sera commémoré sans public. Comment était célébré cet événement il y a 100 ans ? Voici une plongée dans les archives.

Comme cela avait été le cas le 8 mai dernier, la cérémonie du 11-Novembre, prévue ce mercredi à Pont-l'Abbé, sera organisée sans public. Une décision prise alors que depuis le 30 octobre, le reconfirment, décidé pour faire face à la seconde vague de covid-19, est en vigueur. Mais que commémore-t-on ? Officiel depuis 1920, le 11-Novembre - devenu jour férié en octobre 1922 - voit la Nation s'incliner devant ses soldats « morts pour la France ». Comment se déroulait ce type de cérémonie il y a 100 ans ? Nous avons fouillé dans les archives de la presse locale. Ainsi, « Le Progrès du Finistère », en date du 20 novembre 1920, relate que « l'anniversaire de la signature de l'Armistice a été magnifique. La population de Pont-l'Abbé, répondant à l'appel de son clergé, est venue, très nombreuse, s'unir à l'hommage solennel rendu à ses héros ».

« En tête du cortège, clairons et tambours de l'amicale »

Le journaliste détaille : « Après un service funèbre chanté avec art par une maîtrise bien stylée, voici, du haut de la chaire, l'appel émouvant des 212 hommes et jeunes gens de la paroisse tombés au champ d'honneur (NDLR : ils sont 226 en réalité). Le sermon est terminé. Le clergé se rend en procession devant le monument aux morts que M. le Curé bénit ». La cérémonie se prolongeait jusqu'au soir. « À 20 h, la foule des fidèles remplissait à nouveau la vaste église des Carmes. Moins d'hommes, peut-être, mais un fort groupe cependant. Le contraste est frappant entre la cérémonie de ce soir et celle de ce matin. Plus de chants funèbres exécutés alternativement par les chantres et la petite maîtrise, mais des cantiques patriotiques au Sacré-Cœur chantés à pleins poumons par la foule tout entière. C'est le cri de joie et de reconnaissance des rescapés », termine le récit. On apprend aussi qu'un grand bal est organisé à partir de 21 h. Quant à « La Dépêche de Brest », ancêtre du Télégramme, du dimanche 14 novembre 1920, elle ajoute qu'« après un défilé de la société de gymnastique de l'Amicale scolaire, le cortège devant se rendre au cimetière s'est formé dans la cour de la mairie. En tête, clairons et tambours de l'amicale, suivis des pupilles de la nation et des enfants des écoles. De nombreuses gerbes de fleurs ont été déposées au pied d'un mausolée improvisé ».

Dépêche de Brest », ancêtre du Télégramme, du 11 novembre 1920. (Le Télégramme)

« Il est près de 4 h quand cette belle réunion prend fin »

Dix ans plus tard, dans son édition du 22 novembre 1930, « Le Progrès du Finistère » titre « Une belle fête » au sujet de la fête de l'Armistice. « Elle a revêtu cette année à Pont-l'Abbé un éclat inaccoutumé. C'est que depuis dix ans aucune solennité ne marquait cette date mémorable en dehors du service religieux et du pèlerinage au cimetière de ceux qui n'avaient pas oublié leurs morts. Cette fois la section de l'Union nationale des combattants, de formation récente, avait voulu donner à cette commémoration un éclat particulier. Dès 9 h, l'immense nef de l'église des Carmes est comble et la masse des anciens combattants occupe tout le côté droit de l'église. Cortège d'anciens combattants suivi de la foule vers le cimetière ». Encore une fois, les festivités se sont poursuivies, l'hebdomadaire raconte : « Après un apéritif d'honneur servi chez M. Souron, place de la République, un banquet réunissait à midi, chez M. Canal, rue Lamartine, les anciens combattants, au nombre de 125. La gaieté la plus franche n'a cessé pendant tout le repas et bientôt les chansons se succèdent au milieu des applaudissements répétés, Puis l'assistance, tout entière debout, chante "La Marseillaise". Il est près de 4 h quand cette belle réunion prend fin ».

En 1940, l'occupant allemand et les autorités françaises avaient interdit aux Français toute commémoration. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la cérémonie prend une dimension nouvelle, « au service de la mémoire, de la paix ».

Depuis des années, à Pont-l'Abbé, comme ailleurs, la cérémonie n'attire plus les foules. Mais en 2018, dans la capitale bigoudène, plus de 500 personnes avaient participé à la commémoration du centenaire de l'Armistice. Un rassemblement d'une ampleur inédite auquel une centaine d'enfants étaient conviés. Le devoir de mémoire est encore vivace.

Extrait de l'article du Télégramme publié le 10 novembre 2020


1er novembre 2020 à Pont l'Abbé

Le Souvenir Français lutte contre l'abandon des tombes des anciens combattants

Dimanche 1 novembre 2020

Par Adeline Divoux, France Bleu Breizh Izel, France Bleu Pont-l'Abbé

De plus en plus de tombes d'anciens combattants sont déclarées en déshérence dans les cimetières, les familles ne pouvant plus les entretenir. À Pont-l'Abbé, des travaux ont été entrepris par le Souvenir Français pour préserver leur mémoire, avec la rénovation du carré des morts notamment.

De plus en plus de tombes sont déclarées en déshérence dans les cimetières français, y compris celle des anciens combattants. "C'est une faute mémorielle, car il est important pour nous de rendre honneur à toutes ces personnes mortes pour la France", indique François Fouré, le délégué général du Souvenir Français pour le Finistère. L'association organise des collectes tous les ans, entre le 29 octobre et le 2 novembre, pour faire perdurer le souvenir de ces personnes. Cela passe notamment par l'entretien de leurs tombes.

A Pont-l'Abbé (Finistère), l'association, aidée par la commune, a réalisé des travaux pour rénover le carré des morts du cimetière. "On a d'ailleurs retrouvé des noms de gens dont on ne se souvenait plus qu'ils étaient là", glisse François Fouré. Une tombe avec les corps de 3 anciens combattants a également été déplacée dans ce carré. "La famille de ces combattants ne pouvait plus s'en occuper", explique le délégué général dans le Finistère.


Mercredi 11 mars 2019

Le  mercredi 11 mars,à Loctudy, sur l'initiative du Souvenir français, la plaque en hommage au sergent Hérvé Daniel a été dévoilée par Madame Christine Zamuner, Marie de la commune, Madame Ghislaine DANIEL et Patrice Daniel respectivement nièce et neveu d'Hervé Daniel en présence de Didier Kerjouan Président de l'UBC et Jean Claude Donzel président de 'lUBC. qui étaient venus accompagnés de leurs porte-drapeaux. L'opération des Rosiers de la Mémoire  du mois de septembre 2019 (lire plus) avait en effet montré qu'un oubli avait été fait et que le nom de ce Mort pour la France avait tout simplement jamais été indiqué sur le monument aux Morts.  

Le sergent Hervé DANIEL est né le 07 avril 1957 à Sidi Abdallah en Tunisie.  Il s'est engagé dans le Corps des Equipages de la Flotte à Lorient le 05 janvier 1976, contrat qu'il a renouvelé pour 1 an et 26 jours le 05 mai 1981, avant de quitter la Marine Nationale où il a été rayé des contrôles le 01 février 1982, pour un changement d'armée. Il est admis dans l'Armée de l'Air le 01 février 1982 et il souscrit un engagement de 5 ans pour être affecté à la base aérienne 705 de Tours. Dans la foulée, il est nommé Caporal-chef le 01 mars 1982 puis, Sergent le 01 avril 1982.

Il souscrit un nouvel engagement de 3 ans le 01 février 1987 avant de partir en OPEX au Tchad où, il sera blessé et rapatrié à l'hôpital de Marseille, il y décédera le 16 juillet 1987 et sera déclaré Mort pour la France. Le Sergent Hervé DANIEL est enterré dans le cimetière de Loctudy, où a eu lieu une cérémonie le 02 novembre 2019 en mémoire des Morts pour la France en OPérations EXtérieures.


Carré des Morts pour la France le 11 novembre 2018

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les élus ......

Chers jeunes ici présents,

Aujourd'hui, à Pont l'Abbé, "Le Souvenir Français", par la rénovation du carré des Morts pour la France, remplit l'une de ses missions : Entretenir les sépultures des Morts pour la Patrie.

Le Souvenir Français est une association nationale créée en 1887. Il est investi d'une triple mission 

  • conserver le Souvenir de ceux qui sont Morts pour la France,

  • entretenir les monuments élevés à leur Mémoire,

  • transmettre le flambeau aux générations successives.

Le comité de "Pont l'Abbé -Pays Bigouden" a entrepris dès 2015 des études pour la rénovation du carré des Morts pour la France. Nous célébrons en ce jour la fin des travaux.

Monsieur le Maire, nous vous remercions pour votre soutien dans notre démarche. Merci à vos adjoints, aux personnels des service de l'état civil et à ceux du service technique concerné par ces travaux. C'est grâce à eux que la rénovation a été réalisée.

L'autre démarche du comité a été de transmettre le Souvenir en participant à deux voyages de mémoire. Le premier à la Pointe Saint Mathieu au profit des classes de CM2 de l'école Jules Ferry, le second à Paris au profit d'une classe de 1ère du Lycée Laënnec, d'où ici la présence d'une délégation de cette classe avec le drapeau du Concours National de la Résistance et de la Déportation dont elle a la garde pour l'année scolaire 2018/2019.

Notre travail n'est pas terminé nous allons maintenant faire un repérage des tombes des Morts pour la France réparties dans le cimetière.

C'est ainsi que nous réalisons notre devise "à nous le Souvenir à eux l'immortalité".